Il est peu de pays, je crois, où le mariage prête à un cérémonial plus compliqué, plus pittoresque aussi, qu'en basse Bretagne, écrivait l'académicien Charles Le Goffic en 1911.Il est vrai que la noce occupait une place à part dans la société rurale traditionnelle. Les demandes se faisaient par des intermédiaires, les baz valan, qui devaient prendre en compte autant les sentiments des jeunes gens que de nombreuses conventions socialesLes noces bretonnes rassemblaient plusieurs dizaines, voire centaines de convives. Elles constituaient des évènements mémorables à bien des points de vueAncien de la Kevrienn Alre et collectionneur de cartes postales anciennes, Joël Le Nouën a rassemblé plus de deux cents documents divers (cartes, photographies, articles de presse...) qui nous replongent dans l'ambiance des noces bretonnes de 1845 à 1945, avec des témoignages parfois cocasses et inattendus.